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sofia presentation

Loganou
https://hakumei.forumactif.org/ https://hakumei.forumactif.org/ https://hakumei.forumactif.org/

Loganou

' Goddess of your dreams '
Royaume : sofia presentation Roya10
Fonction : sofia presentation Fon10
Richesse : 162
Puissance : sofia presentation Vq1x
Pouvoirs Pouvoirs : J'ai le pouvoir de coder des trucs, c'est pas cool ça ?
Exodial : Lorem Ipsum
Fiche du PNJ : www
Loganou
Mer 20 Oct - 11:54


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SofiaÁlvarez
Chi vive nella speranza, muore a stento.

sexe et/ou genre Féminin
âge/date de naissance29 ans / 26.09
orientation sexuelleaime l'argent
métier et/ou étudesmodèle/indic
groupe du personnageCarriériste

Physique

Elle a la silhouette élancée des modèles, des mannequins taillés dans le même moule ; des jambes longilignes, des hanches étroites et d’apparence frêle, elle colle si bien aux standards de beauté qu’elle en devient d’une banalité à pleurer. Son mètre soixante-quinze ne la détache en rien de la foule : elle n’est pas dotée de formes proéminentes, elle est juste bien foutue, elle ne détonne pas, elle n’impressionne personne, et coche strictement des critères arbitraires qui la qualifient de jolie sans que rien dans sa silhouette ne la rende singulière.

Son audace, elle est dans son regard : noir, impétueux, bariolé d’une condescendance exaspérante.
Son originalité, elle est dans sa démarche : une bourgeoise qui tient aux étiquettes, perchée sur ses talons de dix centimètres et foulant les pavés comme si elle défilait ; une attitude excentrique, hautaine, les épaules en arrière et le menton relevé.
Sa marginalité, c’est son sourire, ce nez mutin, c’est cette fausse innocence qu’elle revêt volontiers ; sa fantaisie, elle est dans cette coupe de cheveux osée, ce bob court, cette frange qui s’échoue sur des cils fournis toujours maquillés.

Mais elle redevient banale, Sofia, quand elle veut s’habiller mieux que tout le monde : blazers Chanel, sac à main Hermès, le paraître est important, ça la rend terne et superficielle - mais c’est ce qu’elle est. Les vêtements couteux sont là pour sauver les apparences, dissimuler les aspérités de sa personnalité, ils marquent son attachement à une classe sociale qu’elle ne côtoie plus et ne sont plus rien d’autre que des mensonges éhontés.

Lunettes de soleil sur le nez, bracelets coûteux aux poignets, bouche vermeille et rictus forcé, Sofia pourrait être un cliché ; le cliché de l’influenceuse qui a tout. Cette apparence est si bien construite qu’elle-même a longtemps cru à ce mensonge : à cette femme obsédée par le paraître, à cette petite chose frêle qui vit pour se montrer aux autres et faire étalage de son opulence comme si elle constituait la preuve de sa supériorité.

Elle est jolie, Sofia.
Mais quelle importance ?

caractère

Sofia aimerait être la bourgeoise typique et a tout fait pour coller à ce cliché rassurant de celle qui est sûre de ses atouts. Elle ne voulait pas se mêler aux infortunés, persuadée de valoir mieux que « ça ». Princesse Sofia n’aurait jamais voulu se casser un ongle, n’aurait jamais supporté l'idée de voir ses cils humides dégoulinant leur mascara sur sa peau ou de faire face à l'horreur d'un brushing mal exécuté. Arrogante, hautaine, sa voix grave s’élevait d'ordinaire pour offrir des diatribes méprisantes, des jugements sous couvert de conseils d’amis, affectionnant les « si j’étais toi… » et les « je dis ça, je dis rien » jetés comme s’ils n’engageaient à rien.

Elle a longtemps été comme ça. Elle l’est encore un peu.
Mais son cocon a éclaté ; sa façon d'appréhender le monde a évolué.

Éjectée hors de sa zone de confort, elle fait désormais partie des infortunés qu’elle méprisait avant et s’est découvert une personnalité pleine de pugnacité : c’est une acharnée, une bornée, une survivante. Elle met les mains dans le cambouis, prête à s’attirer des ennuis pour manger le jour d’après, use de subterfuges afin d’abaisser les barrières d’autrui ; elle apprend à se confronter aux gens, à jouer l’enragée, à mordre et se casser des ongles et des phalanges et l’ego déjà mille fois écorché. Les beaux vêtements, c’est pour garder la face, c'est une ancre jetée pour ne pas s'arracher trop vite à un passé confortable, mais elle n’est plus comme ça, Sofia, et les blazers hors de prix finissent à la poubelle car elle n’a plus assez d’argent pour continuer à faire semblant.

Sofia est donc une teigne. Elle n’a plus rien à perdre, et ces gens-là sont les plus dangereux, n’est-ce pas ? Elle n’a pas d’amis, pas de conversation, parle un japonais scolaire et se débat avec des compétences en anglais bien incompatibles avec le pays qu'elle a choisi. Rancunière, susceptible, soupçonneuse de tout et de tout le monde, elle est comme cet animal blessé qui braque son regard exorbité sur la moindre menace à sa sécurité.

Mais Sofia est aussi immature et claque son argent dans des vêtements et des cigarettes électroniques, des bijoux et des restaurants gastronomiques, nostalgique, désireuse de retrouver sa vie d’avant ; elle vit au-dessus de ses moyens et ne l’assume jamais longtemps. Elle paye les tournées au bar et se plaint d’être fauchée quand il est temps pour elle de rentrer dans son petit appartement à Uzume, qu’elle a obtenu en se faisant passer pour une étudiante.

Des faux papiers, une fausse vie de bourgeoise, Sofia flirte avec la marginalité ; son penchant pour l’interdit lui a valu une rencontre avec les policiers, quand ils l’ont trouvée en train de fumer des joints qu’elle avait acheté trop cher pour ce que c’était. Mais cette rencontre l’ayant sauvée, elle tente de réfréner ses élans de folie, ne serait-ce que par gratitude. Loyale, désireuse de bien faire, poussée par de véritables valeurs humanistes, elle prend un malin plaisir à s’infiltrer dans des milieux illégaux pour balancer les malfrats et les mettre derrière les barreaux grâce à ses informations. Son statut d’indic, elle y tient. Elle ne balance rien d’autre que des petits trafiquants, des caïds de quartier, des petites frappes, mais elle est ambitieuse Sofia, elle vise plus haut.

Perdue dans un monde qu’elle ne connaît pas, celui de la rue, elle ne sait pas souvent comment se comporter avec les gens. C’est une bonne amie, mais on lui a toujours appris à être belle et à se taire ; elle a donc peu de conversation, n’a pas d’expérience particulière de la vie hormis les soirées mondaines et les défilés. Son franc-parler et la gentillesse dissimulée derrière une arrogance de façade, un comportement qu’elle cultive pour conserver une certaine stature digne de sa classe sociale, seront certainement appréciés par ceux qui auront su voir au-delà de son physique.

Face à elle-même, quand aucun regard indiscret ne rôde aux alentours, Sofia peut être une femme pleine d'énergie, enthousiaste et optimiste, voire rêveuse : elle a la ténacité et la vaillance des résilients. Serviable et généreuse, ses mésaventures l'ont aidée à considérer les autres avec indulgence et à faire preuve de diligence ; il n'est ainsi pas rare de la voir dépenser le peu d'argent qu'elle possède au profit des plus démunis.

Sensible à l’art, pleine de manies étranges, de pensées parasites (« Si j’arrive à traverser avant que le feu soit rouge cela veut dire qu’aujourd’hui sera une bonne journée ! » ), émerveillée par tout et parfois animée d’une naïveté touchante, Sofia est plus qu’une indic, plus qu’une bourgeoise qui a tout perdu, plus qu’une fille paumée qui essaie de survivre ; et sans doute attend-t-elle le jour où, enfin en sécurité, elle ira à tâtons sur le chemin de sa propre découverte - il serait temps.

histoire

Sofia est née en Italie, en Sicile, d’une mère italienne et d’un père espagnol. Dans la loterie de la vie, on peut dire qu’elle a gagné le gros lot : une famille issue de la haute bourgeoisie, côtoyant les dirigeants et exhibant leurs voitures de collection dans les rues de Monte-Carlo ; on l’a jetée, dès son plus jeune âge, dans l’opulence la plus indécente. Et bien sûr, petite Sofia a adoré ça.

Très tôt on l’a isolée des autres. Instruction à domicile, cours particuliers, inscription à une pléthore de concours de beauté, on lui rabâchait à quel point elle était une personne formidable enviée par les miséreux. Si les autres n’étaient pas riches, c’était de leur faute : ils n’étaient que des fainéants qui profitaient d’un système entretenu par les plus aisés — il fallait donc les mépriser. Coupée du monde, Sofia se gargarisait des compliments qu’on lui faisait, et se complaisait volontiers à être façonnée par ses géniteurs comme la parfaite petite fille, le parfait faire-valoir censé représenter la bonne éducation ; l’éducation juste de la haute société. Elle arrêta l’école à 16 ans pour se lancer dans une carrière de mannequin peu prolifique ; sans ses parents pour la pistonner, Sofia n’était rien, mais elle ne le réalisait pas et personne n’osait reprocher à cette jeune fille son manque de talent : ce serait s’attirer le courroux de ses parents !

C’était un doux cocon plein d’illusions et de paillettes où Sofia s’était persuadée d’être la meilleure, d’avoir mérité sa relative célébrité et son statut social. Déconnectée de la réalité, d’une arrogance horripilante, elle était la fille à papa et maman, celle qui, dix ans après, à 26 ans, pensait que ses contrats découlaient de son propre savoir-faire, et que son appartement, payé par ses parents, le lui revenait tout naturellement et légitimement. Sans doute appréciait-elle son quotidien de petite bourgeoise rythmé par les défilés et les soirées mondaines, mais peut-être qu’avec le temps, voilà qu’elle réalisait la place que prenaient ses parents dans sa vie. Dès lors, Sofia entreprit de s’émanciper, sans résultat.

Ce fut à 27 ans que son désir d’indépendance fut exprimé concrètement — assez concrètement pour provoquer la fureur de ses géniteurs. Les vérités, autrefois cachées avec précaution, furent balancées comme des reproches perfides : « Sans nous, tu n’es rien ! », « Tu n’es qu’une bonne à rien, comment vas-tu obtenir un contrat par toi-même ? », « Regarde-toi, tu n’es même pas assez belle ! » et le cocon se fracturait à chaque insulte, à chaque diatribe, pour laisser Sofia à découvert et atteindre enfin sa petite fierté, son ego hypertrophié aux mensonges mielleux venus s’amonceler au fil des années.

La rage au ventre, Sofia, qui peinait à accepter qu’on l’ait ainsi jetée de son piédestal, éplucha toutes les offres de mannequinat, n’importe où, pourvu qu’elle puisse quitter le pays et ne plus jamais revoir ses parents — une décision stupide, révélatrice de sa naïveté et de son décalage ubuesque avec la réalité. Mais c’était son ego écorché qui parlait, alors elle fonça tête la première, épluchant les offres jusqu’à ce qu’une entreprise veuille bien d’elle. Quelques sociétés répondirent favorablement, et Sofia annonça son départ au Japon à des parents qui ne firent que lui rire au nez, pariant sur le temps qu’elle mettrait avant de revenir chouiner dans leurs jupons. Une raison supplémentaire, pour elle, de mettre les voiles sans plus tarder.

Évidemment, son départ au Japon marqua son déclin le plus absolu… et prévisible. Sans argent — ses géniteurs avaient cessé de renflouer son compte, sans connaissances poussées de la langue japonaise, Sofia fut mille fois victime de sa propre naïveté. La société qui l’avait engagée lui proposait finalement un salaire médiocre et ne lui garantissait aucun visa à long terme, car le job était instable. On ne la faisait pas défiler, mais on se servait plutôt de son visage occidental pour vendre des produits « exotiques », du vin italien aux robes de grand-mère pleines de froufrous. La désillusion était totale.

Elle se retrouva à cumuler les petits boulots, mendier un logement et, après des semaines d’errance dans des Guest Houses toujours trop coûteuses pour son budget réduit, elle décida de produire de faux papiers et de se faire passer pour une étudiante : elle put ainsi avoir un toit sur la tête à moindre prix, dans le district bruyant d’Uzume. Bien sûr, elle songea à rentrer chez elle, mais cela aurait été un aveu d’échec, et Sofia ne voulait pas revoir ses parents et leurs visages accaparés par une expression de satisfaction malsaine. C’était une question d’ego, de fierté, d’honneur !

C’est quelques mois après, engoncée dans une galère qui eut raison de son moral, qu’elle rencontra ces deux flics. Elle était en train de fumer un joint, perdue à Inari, après avoir réalisé qu’elle s’était sûrement fait arnaquer sur son prix. Prise sur le fait, elle avait argué avec force, elle avait pleuré, tapé du pied, elle s’était excusée, avait supplié, puis balancé sans vergogne le nom du dealer qui l’avait arnaquée. Un nom qu’ils semblaient connaître, et qui constituait un argument assez probant pour peser sur la balance. C’est comme ça que Sofia est devenue indic — du moins, c’est comme ça qu’elle a commencé à informer la police en échange d’un peu d’argent et d’un visa fragile attribué à force de magouilles qu’elle ne désirait pas connaître. Pour les policiers, Sofia constituait une indic de choix : parce qu’elle était étrangère, ils pouvaient la manipuler et la jeter le jour où ils n’auraient plus besoin de ses services. Mais Sofia était naïve et pensait sincèrement qu’elle coopérait sur le long terme, avec des personnes de confiance.

Ainsi, Sofia sut, au fil des mois, devenir une informatrice de qualité. Elle bénéficiait d’un revenu qui différait selon les mois, et qui se révélait plus stable que ses contrats épars de modèle photo.

Ses longs mois à vivre comme une paria l’ont beaucoup changée. Elle a pris conscience d’elle-même, et de tous les mensonges sur lesquels elle avait façonné sa vie, son caractère, ses idéaux et ses valeurs. À présent, c’était elle, la miséreuse, et Sofia réalisait que rien n’était acquis, que la volonté ne suffisait souvent pas pour sortir la tête de l’eau et manger à sa faim. La condescendance n’avait désormais plus sa place dans son rapport aux autres et elle apprit pour la première fois le respect et l’humilité.


Ton pseudo: Artemis/Logan/Hayden
Âge : 24 ans ! Bientôt 25 j'ai hâte 8D
Comment as-tu connu le forum ? : Ah, je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, Amai en ce temps-lààà...
Quelle sera ta fréquence de connexion ? : Tous les jours. J'habite ici. c:
As-tu une suggestion à faire pour améliorer le forum ? : Non c'est bien kom ça
Es-tu un double compte ? : Logan/Hayden
Tu as fini ta fiche, tu veux remercier ta famille et ton chien pour leur soutien ou ça ira ? : non j'aime po les gens

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